La place belle aux Arts de la Table
Le beau et l’utile conjugués au plus que parfait…
Dans cette ambiance gris bleuté qui évoque la roche, des claustras modulables en acier inoxydable poli cadrent la vue et préservent l’intimité de la salle du restaurant, jouent avec la lumière et les reflets changeants. Le beau et l’utile se conjuguent ici dans les moindres détails. L’éclairage très élaboré se compose à la fois de suspensions décoratives et design en verre soufflé qui diffusent une lumière chaude et de faisceaux de leds plus techniques qui sans éblouir les convives se focalisent avec précision sur l’assiette.
Avec un goût certain pour les arts de la table et une insatiable curiosité, Perrine Carrier, grande sportive, prend autant de plaisir à découvrir de nouvelles courses en montagne qu’à chiner sur son territoire les artisans talentueux. Des céramiques contemporaines de Cécile Ballauri, guide de haute montagne aux nouveaux couteaux à viande aux manches en bois de la Vallée de l’Arve commandés à Jérôme Leprêtre, forgeron coutelier – en passant par les panières et assiettes à amuse-bouches en bois imaginées par les sculpteurs et ébénistes Benoît Vauthier et Manu Lerendu (Studio Ben & Manu), jusqu’aux créations de présentoirs à gâteaux à apéritifs pour le QuartzBar, créées par le réalisateur chamoniard Didier Lafond avec un cristal centré sur une plaque de verre ou bien encore aux porte-additions en métal découpé dessinant différents sommets d’Emmanuel Coemet, ancien métallurgiste de profession, lui aussi originaire de la région… Autant d’évocations et d’interprétations de l’univers de la montagne distillées par petites touches sur la table de l’Albert 1er. Sans oublier l’illustration en couverture des menus gastronomiques reproduisant l’œuvre d’un artiste exposé au Hameau. Une autre vision de ce bel environnement qui imprègne toujours les esprits.
Tous sont imprégnés et fascinés par leur région; la force dégagée pour la nature environnante se retranscrit dans leurs arts. Pour Cécile Ballauri, « La concentration nécessaire pour tourner l’argile est la même qu’en escalade ou en ski : cette recherche de l’équilibre, c’est mon moteur, ma motivation. Avec la céramique je retrouve la liberté vécue en hauts lieux ».
